Sondage : Les Néo-Brunswickois veulent que la nature bénéficie d’une protection accrue
Un sondage mené pour la FSA et la SNAP-N-B révèle un consensus chez les électeurs jeunes et moins jeunes, anglophones et francophones
TERRITOIRE TRADITIONNEL DES WABANAKI/FREDERICTON, N.-B. – Les deux tiers des Néo-Brunswickois veulent que le prochain gouvernement provincial établisse de nouvelles cibles en matière d’aires protégées pour aider le Canada à réaliser sa cible de 30 x 30. Ce résultat a été révélé par un sondage bilingue mené plus tôt ce mois-ci auprès de 400 Néo-Brunswickois pour le compte de la Fédération du saumon atlantique (FSA) et la Société pour la nature et les parcs du Canada – Section du Nouveau-Brunswick (SNAP-N-B).
« À l’approche de la longue fin de semaine de la Fête du Nouveau-Brunswick, et à la veille d’élections provinciales, il est clair que les Néo-Brunswickois sont unis par leur amour pour la nature et veulent qu’elle bénéficie d’une protection accrue, affirme Roberta Clowater, directrice générale de la SNAP-N=B. Les Néo-Brunswickois s’attendent à ce que les chefs provinciaux collaborent avec tous les ordres de gouvernement et fassent davantage pour protéger les rivières, les forêts et les eaux côtières qui soutiennent les communautés et la faune. »
Il s’agit du troisième d’une série de sondages sur la nature menés par la FSA et la SNPC-NB depuis 2020. Les résultats sont demeurés stables dans le temps, et le plus récent sondage révèle que la faune et les aires protégées bénéficient d’un soutien généralisé au Nouveau-Brunswick.
« Lorsque vous examinez les résultats du sondage, vous constatez que les Néo-Brunswickois de tous les groupes démographiques sont en faveur de la protection de la nature. Que ce soient les électeurs jeunes ou plus âgés, les francophones ou les anglophones, ils s’expriment d’une seule voix pour réclamer à l’unanimité une protection accrue de la nature », ajoute-t-elle.
Avec plus de 60 000 km de cours d’eau et plus de 2 500 lacs, le Nouveau-Brunswick offre d’innombrables possibilités pour la pratique d’activités de plein air comme le canot, la natation et la pêche. Le sondage révèle que les gens ressentent un lien d’attachement profond envers les poissons, 81 % des répondants ayant indiqué qu’il est important de protéger l’habitat des espèces d’eau froide comme le saumon de l’Atlantique et l’omble de fontaine.
« Les cours d’eau du Nouveau-Brunswick sont soumis à de fortes pressions, telles que le déboisement, le changement climatique et d’autres menaces. La meilleure façon de garder l’eau froide, fraîche et saine pour les poissons est d’assurer la protection des endroits les plus importants dans nos bassins versants, ajoute Kristen Noel, directrice des communications à la Fédération du saumon atlantique. Les forêts, les rivières et les poissons sont étroitement liés. »
La cible 30 x 30 est l’objectif que s’est donné le Canada pour protéger 30 % de ses terres et de ses eaux douces ainsi que 30 % de ses eaux territoriales d’ici 2030. Des démarches sont en cours pour ajouter d’importantes nouvelles mesures de protection côtière dans la baie de Fundy, chose que veulent les Néo-Brunswickois selon le sondage.
Quatre-vingt-neuf pour cent des répondants croient que la santé des milieux côtiers est importante, non seulement pour nous protéger contre les ondes de tempête et la montée des marées, mais pour protéger la faune.
Pour voir les résultats détaillés du sondage, cliquer ici.
Pour les entrevues en français ou en anglais, communiquer avec Kristen Noel
902 499-1801 ou knoel@asf.ca