Quarante-cinq groupes disent au gouvernement : « Ne sacrifiez pas la conservation pour des approvis
(Fredericton) Quarante-cinq groupes environnementaux et groupes pour la faune, se joignent aux groupes des propriétaires de boisés de la province pour rappeler au gouvernement qu’il ne faut pas sacrifier les mesures de conservation établies depuis longtemps sur les terres de la Couronne pour accroitre temporairement l’approvisionnement en bois de l’industrie forestière. D’autant plus que ce bois additionnel pourrait très bien être fourni à l’industrie par les propriétaires des lots boisés privés de la province.
Roberta Clowater, directrice générale de la section NB de la Société pour la nature et les parcs du Canada et présidente du Réseau des terres de la Couronne ajoute : « Bricoler avec le système actuel et démanteler les protections environnementales mises en place pour de bonnes raisons au cours des vingt dernières années ne résoudra pas le problème et n’offrira pas une solution largement appuyée. »
« Les mesures de conservation forestière du Nouveau-Brunswick sont considérées par nos propres biologistes de la faune et de la flore et par nos écologistes forestiers comme étant le strict minimum nécessaire pour éviter des extinctions locales d’animaux et de plantes. Toutes réductions du statuquo seraient inacceptables et non durables. » added Clowater.
Les forestiers du ministère des Ressources naturelles ont calculé qu’une réduction de 10 {a3162b1395e34f5bc6dd788a255c8e2a209e2a614c3b42176989b624267eff88} des possibilités de coupe annuelle (PCA) est nécessaire pour maintenir à l’avenir un approvisionnement en bois durable. L’ancienne administration était prête à sacrifier les habitats fauniques de longue date et les mesures de conservation pour réduire les PCA par 5 {a3162b1395e34f5bc6dd788a255c8e2a209e2a614c3b42176989b624267eff88} durant les cinq prochaines années. Ceci est inacceptable pour les signataires.
En se fondant sur les renseignements publiés en automne dernier par le groupe de travail sur les terres privées, il est clair que les boisés privés peuvent produire assez de bois pour satisfaire une augmentation de la demande. Les groupes soussignés demandent donc au ministre des Ressources naturelles, Bruce Northrup, d’appuyer la conservation de nos cours d’eau, de notre faune et de nos écosystèmes forestiers en refusant d’affaiblir les normes actuelles, et d’encourager les entreprises d’accroitre leurs achats de bois des propriétaires privés de boisés au Nouveau-Brunswick.